La Biodiversité à l’Ecole des Jardiniers

Cet été, L’Ecole des Jardiniers a eu le privilège de bénéficier du travail d’inventaire de la biodiversité de Salomé BERTHE, diplômée en Gestion et Protection de la Nature (BTSA)

Ce travail fait suite à de précédents inventaires réalisés deux ans plus tôt, au printemps 2022 en tant que stagiaire à l’EDJ puis à l’été 2022. Ce suivi sur plusieurs années est d’une grande importance, nous offrant une vision évolutive de la biodiversité sur le terrain de l’association.

Les objectifs de l’étude étaient :

  1. Définir si le recouvrement de la Potentille rampante (Potentilla reptans) a augmenté ou diminué sur le terrain de l’association
  2. Déterminer si la diversité de la faune (oiseaux et insectes principalement) et la diversité floristique ont augmenté ou régressé. 
  3. Enfin, définir des objectifs d’aménagements et de gestion du site afin de nous aider à préserver les ressources de la nature et favoriser la biodiversité. 

Malgré la mosaïque d’habitats que constitue le terrain de L’Ecole des Jardiniers (cultures, verger, mares, roselière, zones ouvertes…) et ses environs (bois, rivière, champs, habitations…), la faune et la flore s’avèrent relativement ordinaires. Nous avons de nombreuses pistes pour permettre à la flore de se diversifier et à la faune de s’enrichir !

A nous maintenant de nous approprier le contenu de ce rapport, de nous former, de partager nos connaissances et d’œuvrer afin de prendre soin du vivant et de la richesse de notre terrain. 

Merci beaucoup Salomé !

Les conclusions du rapport :

 » Grâce à cette étude, on peut conclure que le site a un bon potentiel d’accueil mais qu’il faut le développer.

Dans un premier temps, en limitant la progression du liseron et de la potentille (et donc garder le site ouvert). Ces espèces empêchent les plantes à fleurs de pousser et empêchent également la banque de graines présente dans le sol de se développer. S’il y a plus d’insectes, il y aura plus d’oiseaux et donc plus de petits prédateurs (comme la fouine ou le renard). En gardant le site ouvert, il sera possible de le nettoyer des déchets qui sont ensevelis sous la végétation, soit pour créer des espaces en faveurs de la biodiversité (création de mare, plantation de haies…) ou alors créer de nouvelles parcelles à destination de futurs adhérents.

Dans un second temps, il est important de mettre en place des aménagements en faveur de la biodiversité. Cela rendrait le site plus attrayant pour la faune et la petite faune (insectes).

Enfin, il est important de sensibiliser les adhérents de l’association à la biodiversité et surtout, que chaque être vivant est utile ; que ce soit dans la permaculture ou pour l’écosystème. Des animations sur les oiseaux, les insectes, la mare, la création de nichoirs et de gîtes… peuvent être mises en place par des spécialistes (notamment des bénévoles de la LPO), des adhérents connaisseurs ou autres. « 

Salomé BERTHE
Diplômée en Gestion & protection de la Nature (BTSA) 
Compte-rendu de l’étude sur le site de l’Ecole des Jardiniers – Eté 2024

Retour en haut